L’Ademe a publié un nouvel avis d’expert concernant la décarbonation des passoires énergétiques. Véritable enjeu pour la transition énergétique, ces dernières peuvent néanmoins bénéficier d’un rendement amélioré une fois certaines conditions assimilées. Une pompe à chaleur est-elle toujours essentielle, ou faut-il mieux privilégier l’isolation thermique ?
Consommer mieux, c’est aussi consommer moins, y compris dans les passoires énergétiques
Pour saisir l’importance que revêt la décarbonation des passoires thermiques, mieux vaut avoir en tête quelques chiffres. 47% des consommations énergétiques françaises proviennent de l’exploitation des bâtiments. Cette dernière émet 18% des émissions de gaz à effet de serre (GES) à l’échelle nationale.
Ces GES, la France les doit essentiellement au chauffage et autres besoins thermiques, dont plus de 50% tirent leur énergies de ressources fossiles et non renouvelables. Aussi, l’un des enjeux est de réduire l’utilisation de ce type d’énergie, au profit d’énergies renouvelables. Ce principe permettrait d’abaisser de façon significative les émissions de gaz à effets de serre.
La cible clé de cette recommandation de l’Ademe, au coeur des enjeux de la RE2020, est bien entendu les logements chauffés au fioul et au gaz. Néanmoins, il ne faut pas s’attendre à un changement subit suite à l’installation d’une pompoe à chaleur ou autre équipement plus sain au niveau de l’énergie.
Pour consommer mieux, il faut d’abord consommer moins. Un principe fondamental, que ne permettent pas dans l’immédiat les passoires énergétiques.
Privilégier l’isolation thermique avant l’installation d’une pompe à chaleur
Le calcul est simple. Une pompe à chaleur permettrait d’alimenter le chauffage tout en respectant l’environnement. Néanmoins, la pose d’un tel équipement implique une étude du logement qui l’abritera. À cet égard, les passoires énergétiques, ces logements mal isolés, nécessiteraient beaucoup de ressources pour être chauffées convenablement.
Aussi, plutôt que d’opter directement pour la pose d’une PAC, mieux vaut se tourner en premier lieu vers l’isolation thermique. Qu’elle s’effectue par l’intérieur (ITI) ou par l’extérieur (ITE), cette démarche garantit un confort amélioré au sein du logement, tout en prévenant la déperdition de chaleur. Par conséquent : il y a moins besoin de chauffer un appartement ou une maison ayant été l’objet de travaux d’isolation thermique au préalable.
Par la suite, il sera tout à fait possible d’installer une pompe à chaleur. Celle-ci, compte tenu du diagnostic de performance énergétrique (DPE) amélioré du logement, n’aura pas besoin d’être surdimensionnée, et verra son tarif réduit.
En outre, la consommation d’électricité impliquée sera moindre. La chaleur se conserve davantage dans le logement l’hiver ; une fraîcheur agréable perdure tout au long de l’été grâce aux travaux préalables.
Davantage d’aides financières avec l’isolation thermique que pour une PAC
Privilégier l’isolation thermique aux dépens de l’installation d’une pompe à chaleur revêt un autre avantage non négligeable. Des aides financières à la rénovation énergétique plus conséquentes peuvent être apportées à ce type de travaux.
Ainsi, en effectuant au minimum deux gestes d’isolation, l’ITE ou l’ITI peut prétendre à MaPrimeRénov’ parcours accompagné. Par cette subvention, il est possible d’accéder à une aide pouvant aller jusqu’à 63 000€. En outre, ce parcours accompagné de MaPrimeRénov’ permettra d’économiser sur d’autres gestes. Parmi ceux-ci figure la pose d’une pompe à chaleur air/eau notamment.
Il est un élément à garder en tête toutefois. Plus souvent qu’à leur tour, les montants et conditions d’éligibilité aux aides financières de la rénovation énergétique ont tendance à évoluer. Aussi, afin d’être certain des montants auxquels il est possible de prétendre, mieux vaut échanger avec une entreprise RGE dans la rénovation énergétique dans le Rhône.
Contactez EMH Énergies, et obtenez un devis gratuit pour vos futurs travaux. Celui-ci indiquera les aides financières auxquelles vous êtes éligibles.